Prolongation de l’exposition sur rendez-vous

Prolongation de l’exposition sur rendez-vous

Prolongation de l’exposition d’Avril de la collection Manfred jusqu’à nouvel ordre.

L’exposition actuelle est ouverte à la visite online et sur demande bien sûr :  réservation sur doodle ou par mail info@richterbuxtorf.ch

Par ailleurs nous sommes en train de créer une boutique online pour coller à notre époque d’achat à distance, allez jeter un coup d’oeil.

Enfin l’exposition de Haydé qui devait avoir lieu le 19 novembre est repoussée au 14 janvier 2021. Elle n’en sera que plus belle…on en est convaincu.

Nous nous réjouissons de vous retrouver en pleine forme et le plus vite possible.

Prenez soin, on vous embrasse, avec le masque. 

Gilles et Régine

 

Oiseau rouge, Haydé 2020. 50 x 50 cm, acrylique sur toile.

Les invisibles

Les invisibles

L’artiste a mûrit sa peinture à l’abri du monde. Il a pu emprunter un chemin bien à lui. Son œuvre est de ce fait singulière.

Georgik aime employer des techniques complexes. Les tableaux naissent lentement, couches après couches. L’artiste superpose des papiers translucides, fait apparaître pour mieux faire disparaître. Il peint à travers un tamis ou enferme la couleur entre deux couches de papier. Ces interventions amènent une dose d’aléatoire. La perte partielle de contrôle fait partie de l’aventure picturale. Georgik joue à s’égarer.
Les sujets restent figuratifs.
L’humain est au cœur de cette production.
Dans les tableaux récents, de petites filles armées de bâtons courent derrière des cochons. Des personnages nus se font dévorer par des loups. Il y règne une frénésie, une explosion de vitalité excessive comme si les protagonistes se savaient poursuivis voire définitivement condamnés. Cette proximité du trépas, de l’issue fatale émerge encore plus clairement dans la série de portraits de femmes. Debout ou assises sur des bancs, elles s’offrent au regard, impassibles, alors que transparaît leur squelette à travers les couches successives de papier.
On ne peut pas pour autant parler de morbidité car la mort chez Georgik n’est qu’une métaphore du temps qui passe, de l’irrémédiable et de l’éphémère. Elle n’a rien d’inquiétant. Elle est une composante de la vie.

Les tableaux de Georgik rappellent les jeux enfantins où la vérité est indissociable du mensonge, comme le réel l’est du rêve.

L’application du livre de Georgik en réalité augmentée ici