AVRIL, montages, peintures et dessins

Du 28 janvier au 24 février 2023

 

Vent du large

On est tout simplement soufflé.
Au printemps 2022, après avoir traversé un violent épisode de maladie, Avril peint une série de scènes de ports absolument magnifiques.
L’artiste lyonnais, né en 1926, retrouve toute la force et la vivacité qui caractérise son art.
Le vent souffle dans les mâts, les drapeaux dansent, les bateaux tanguent, le soleil brûle et quelques badauds se régalent du spectacle.

Les récentes huiles n’ont rien perdu du mouvement, de la vitalité.
L’art d’Avril grouille tout simplement de vie.

Montages

En 2011, à la première exposition d’Avril nous avions déjà montré quelques bâteaux assemblés avec du bois, des tissus et des matériaux divers. Pour l’exposition en cours, l’artiste a crée en 2021 toute une flotte de voiliers de taille et de formes différentes.
Les bateaux d’Avril sont comme ses peintures, d’une expressivité folle et d’une grande poésie. Palmiers, poissons et drapeaux se serrent sur le pont et rivalisent avec les voiles. Des dizaines de drapeaux bleu-blanc-rouge accrochés à des mats forment un élégant ballet. Les bateaux d’Avril expriment le désir d’un ailleurs, ils évoquent un lointain paradis exotique, une destination de rêve.

La mer, les poissons et les bateaux sont des thèmes récurrents. Avril aime regarder les ports et leur activité. Il a réalisé dans le passé des esquisses sur le vif pour en faire des peintures. Nous en exposons une série des années 60 où on retrouve à la fois son art pour l’assemblage et pour la composition picturale.
Avril aimerait beaucoup reprendre son cahier et ses crayons et flâner sur les quais entre les grues et les cargos. Mais dans les ports d’aujourd’hui, les accès sont contrôlés et les bassins remplis d’insipides porte-conteneurs et de monstrueux navires de croisière.

C’est donc avec ses souvenirs que l’artiste a composé ses récentes scènes de ports.

Mais l’homme de 96 ans ne connait pas la panne d’idées. Son imaginaire agité et son insatiable curiosité le poussent inlassablement vers de nouveaux horizons. Telles les vagues, ses sujets reviennent et se ressemblent sans jamais se ressembler.

 

Galerie