Georgik, Les invisibles

Une exposition de peintures et un événement interactif

Du 9 novembre au 7 décembre 2018

Georgik était venu en 2013. Il revient avec Les invisibles, une exposition qui reprend le fil de 2013 en le prolongeant.

Les pièces détachées

Dans le travail de Georgik il y a des constantes, la trame d’abord qui tisse une toile de fond, subtile et élaborée avec soin. Puis il y a ces “pièces détachées” comme l’artiste nomme les éléments, en l’occurence des bouts de vêtements,  préparés sur des papiers de chanvre très fins que l’artiste maroufle ensuite sur la peinture de fond. Georgik travaille par couches transparentes qui se chevauchent.

Suggestion

Les deux procédés lui permettent de laisser apparaître le motif plus que de le dessiner directement. Son œuvre parle de l’absence, des histoires qui affleurent malgré l’oubli et des non-dits. Dans sa dernière série, des vêtements et des accessoires jetés sur la toile racontent des choses indicibles. Où sont donc leurs propriétaires ? Qu’est-il arrivé ? Notre cinéma cérébral ne peut s’empêcher de s’emballer. Une fois de plus, Georgik réussi à nous mettre face à nos spectres les plus intimes.

Réalité virtuelle

L’oeuvre foisonnante de Georgik a toujours été tourné vers l’expérimentation avec des techniques diverses et notamment l’ordinateur à ses débuts. C’est donc tout naturellement que nous avons proposé à l’artiste de créer une approche virtuelle qui permet au visiteur d’entrer dans sa peinture et de pouvoir interagir avec les pièces détachées, d’en éprouver la légèreté et la transparence et de jouer en quelque sorte à la poupée grâce à des lunettes virtuelles et des manettes faisant office de mains.

Soyez les bienvenus dans le monde poétique et un peu cruel aussi de Georgik.