Alexandre Loye, Peintures

Une exposition d’huiles et de quelques céramiques

Du 4 octobre au 1er novembre 2019

Si le trait paraît hésiter, l’ensemble fonctionne à merveilles

Voitures rondes à la fois approximatives et reconnaissables, ville grouillante de couleurs et pleine de silence, personnages déformés si humains. La peinture d’Alexandre Loye est perturbante.

Le peintre ne travaille pas sur le motif. Il saisit les images de son esprit par petits coups de pinceaux rapides et par couches successives. Le trait hésite mais l’ensemble fonctionne si parfaitement qu’on a l’impression d’entendre fredonner, chantonner, de sentir la chaleur du soleil. Car les huiles sur toile et papier d’Alexandre Loye sont remplies du chaos de la vie, sorte d’ode à la folie du monde mais avec une infinie douceur et une ironie permanente.

La peinture comme une évidence

Chaque jour, dans un rituel exigeant mais non dénué de bonheur, Alexandre Loye peint en quelque sorte naturellement. Fils d’artiste plasticien, il est probablement tombé dedans enfant, aimant la solitude de l’atelier assortie à l’odeur de térébenthine. Chaque œuvre y est répertoriée, numérotée et systématiquement datée. Les carnets qu’il noircit avec régularité lui permettent de tisser un fil mental plus costaud que toutes les impasses picturales et de tracer sa recherche artistique avec sérénité.

Depuis peu, Alexandre s’est mis à faire de la céramique. Une découverte qui l’émerveille et lui permet de créer avec l’insouciance du débutant et l’expérience du peintre, une série de petites voitures-sculptures vraiment craquantes.

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