Dessins

Dessins à l’encre de Chine
08.06.2012 – 08.07.2012 (prolongation 31.08.2012)

C’est illisible, ça ne représente rien, ça ne veut rien dire.
Ce n’est pas de l’ordinateur, ni du tricot, ni de la dentelle.
C’est long à faire.
Ça pourrait être une carte pour se perdre
Un plan pour rêver
Un puzzle du temps
Ou un labyrinthe pour jouer à cache-cache, mais seul.

Le romancier et critique d’art français Gilbert Lascault l’appelle « le greffier ambigu », « le calligraphe obstiné » « le mosaïste inlassable » ou encore « celui qui possède la plume de la patience ». Depuis 40 ans, Michel Roux, artiste autodidacte du Var, muni de son rapidograph, trace avec minutie et précision des signes sur une trame de petites cases régulières. (0,5cm 2). Emergent alors des mondes, des formes. L’œil du spectateur est invité à se promener. Tantôt il se focalise sur le signe, la structure, l’alternance de caractères sombres et clairs. Tantôt, il s’éloigne. Le quadrillage s’efface et laisse apparaître des champs abstraits, des formes, des ondulations, des paysages peut-être.
« Généralement les dégradés et contrastes de gris donnent des champs abstraits et certaines formes sont préméditées alors que d’autres échappent au vouloir de l’artiste, ce qui finit par construire une œuvre ondulatoire (…), une vibration longue où aucune manière ne s’installe, ou chaque dessin constitue une nouvelle aventure, une prise de risque constante. » Giovanni Joppolo, historien de l’art (Michel Roux, dessins récents, Galerie Chave, Vence 2007. Textes de Jérôme Chave et Giovanni Joppolo)

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